Political battle jacket
by Andy Yin *French below*
Coming from a desire to engage with causes I deeply care about, I began this project six years ago.
Later, I entered a university program that I believed would equip me to take on a cause that I had I hoped to dedicate my life towards.
But I was disillusioned.
Looks, judgment, comments and actions–under the guise of tradition, ignorance or camaraderie–masked a deeper hostility toward those who are different.
This reclusive faculty, where both staff and students casually make racist remarks about how Indians smell or how the Chinese eat. This faculty, where making word games about its own queer club becomes a site of amusement. This faculty, that despises social safety nets and ridicules anything that is remotely “woke”.
This kutte stems from my frustration towards xenophobia, homophobia, and transphobia.
It carries my memory and my convictions – the desire to live in a world where I can speak about my partner or express my gender identity without fear. A world no longer built on the blood and the pain of the oppressed.
It is a refusal to remain silent in the face of adversity. A symbol that queer, racialized people of non-conforming gender can exist and leave a mark on collective memory, no matter the career they choose to pursue.
Mon kutte politique ou “political battle jacket”
Venant d’une volonté de m’impliquer pour des causes que je tiens à cœur, j’ai débuté ce projet il y a six ans.
Puis je suis rentrée dans le programme universitaire qui me permettra d’aider la cause à laquelle je voudrais y dédier ma vie.
Et j’ai été désillusionnée.
Regards, jugements, commentaires, actions. Sous un prétexte de tradition, d’ignorance, et de camaraderie se cache la haine du différent de soi.
Cette faculté recluse où autant personnelle qu’étudiants n’ont pas de gêne à passer des commentaires racistes sur l’odeur des indiens et la diète des chinois. Cette faculté qui se trouve bien drôle de faire des jeux de mots autour de son propre club queer. Cette faculté qui méprise les filets sociaux et tout ce qui est moindrement “woke”.
Ce kutte découle de mon incompréhension envers cette xénophobie, cette homophobie et cette transphobie.
Ma mémoire s’y trouve. Mes convictions y sont dépeintes ; volonté de vouloir vivre dans un monde sans crainte de faire allusion à ma partenaire ou être vrai envers mon identité de genre, un monde qui ne sera plus construit sur le sang et la douleur des moins fortunés.
C’est un refus de me taire envers l’adversité. Un symbole que des personnes queer racisés de genre non conforme peuvent exister et marquer la mémoire collective peu importe la carrière qu’elles choisissent d’entreprendre.